Première sortie JDM de l'année - 13-01-2008 - Chevreuse
Par L'Castor Junior - 14-01-2008 23:42:37 - 7 commentaires
Après la sortie "route" de la veille, je décide de rejoindre enfin les copains du Jogging du Dimanche Matin pour ma première sortie JDM de l'année.
Comme souvent, je pars à l'extrême limite, et suis obligé de trottiner à une allure rapide (pour moi, et à froid) de 12-13 km/h. Ca réchauffe, même si, comme hier et malgré un soleil aux abonnés absents, les températures sont clémentes. Je cours d'ailleurs, comme hier, vêtu d'un simple maillot Windstopper, Adidas cette fois (ah, les soldes chez Décathlon...).
Nous sommes nombreux au rendez-vous, une petite trentaine vraisemblablement. Quelques visages inconnus d'ailleurs. Est-ce l'effet des bonnes résolutions du nouvel an ?
Les raidvingthuitards sont légion (le JDM est présent dans quatre équipes cette année, voire cinq si l'on compte Isabelle, des Mega quelque chose...).
Mais c'est rapidement l'UTMB qui va occuper les discussions, du moins entre les quelques finishers de l'épeuve présents ce matin. Si la plupart ont décidé, comme mon père, de ne pas participer cette année, Atomik JF, finisher l'an dernier pour la seconde fois consécutive, et réalisateur de nombreux récits de course en bandes dessinées, nous indique qu'il n'a pu figurer parmi les heureux élus de l'inscription directe, et qu'il doit attendre le résultat du tirage au sort pour savoir s'il pourra s'aligner au départ cette année.
Il était partant davantage pour la Petite Trotte à Léon, mais n'a pas trouvé de coéquipiers pour cette aventure un peu folle. Aventure que nous devrions d'ailleurs tenter en OFF en juillet, avec la bande des tours de l'Oisans et du Queyras-Ubaye. Vavavoumm !!!
La bande s'étire, quasiment au complet
Nous continuons sur un rythme qui me semble d'abord bien tranquille, mais qui entraîne déjà une première scission du groupe à Gif.
Nous entamons la montée vers Aigrefoin, et décidons de partir vers Magny les Hameaux, en lisière du bois.
Le JDM sur le chemin de Chevincourt à Aigrefoin - Part One
Le JDM sur le chemin de Chevincourt à Aigrefoin - Part Two
Arrivés à la route de Versailles, nous hésitons quelque peu sur le chemin à prendre, et devons nous résoudre à enjamber le muret qui nous sépare du bois de Rhodon, seule alternative à une descente par la route à la circulation importante.
Parvenus au bout du chemin de Rhodon, les avis divergent quant à la suite des opérations. Certains, dont la Présidente, veulent un retour rapide au bercail, car nous devons déguster la galette du JDM dès midi, tandis que d'autres, dont je suis, préfèrent profiter de conditions finalement favorables pour allonger un peu la durée de la sortie.
Atomik JF et Roger manquent de s'empoigner ;-)
Gilles a parfaitement résumé l'alternative
Nous poursuivons finalement jusqu'au chemin de Champsfailly, pour une pause étirements appréciée de beaucoup.
daloan sembe les apprécier tout particulièrement
Au croisement de la route de Milon, à Chevreuse, la majeure partie du groupe décide toutefois de rentrer au pls court. Nous serons sept à poursuivre sur le plateau de la Madeleine, ajoutant ainsi quelques kilomètres et un joli dénivelé à cette belle promenade.
Les sept mercenaires dans le bois de la Madeleine
La montée est éreintante, mais le décor splendide, avec des chemins que je n'avais jamais empruntés. Je réalise cependant, à la (dé)faveur d'un arrêt au stand, que mes compagnons ont une sacrée pêche, bien meilleure que la mienne en tout cas.
Les feuilles tremblent sous nos pieds
Les chemins sont humides. Ca promet pour le Raid 28
Nous redescendons sur la route de Milon, puis regagnons Saint Rémy les Chevreuse par la route que j'avais prise pour me rendre, en courant, au départ de la Route des Quatre Châteaux cet automne.
Le retour vers Bures s'effectue par des voies on ne peut plus classiques, le long de la voie de RER d'abord, puis par Vaugien et Courcelles, jusqu'au bassin de Coupières, à Gif.
Sur cette portion, j'essaie, en vain, de suivre daloan qui semble effectuer une séance de seuil impromptue. A ce rythme, j'aurai du mal à le suivre sur l'Eco Trail de Paris (pour lequel, dixit Isabelle, toutes les autorisations n'auraient pas encore été obtenues...).
Je parviens cependant à créer un petit écart entre lui et moi d'une part, et le reste du groupe d'autre part. Du moins le crois-je, jusqu'à ce que je décide, pour reprendre un peu de forces, de déguster une de mes barres de pâte de noisettes. Quelle n'est pas ma surprise, alors, de trouver sur mes talons Yves et les deux filles de la bande, Sophie et Isabelle, qui me scotchent littéralement sur place. Il est grand temps que je m'entraîne de nouveau...
Arrivés au bout du bassin de Bures, nous retrouvons une partie du groupe qui a mis le clignotant à Milon. Belle promenade pour tout le monde semble-t-il.
Il me reste toutefois quelques kilomètres à parcourir avant de rentrer, à travers le campus universitaire.
Les lampadaires sont des arbres comme les autres
Esprit fanfaron sans doute, je décide d'ajouter encore un peu de dénivelé à cette sortie déjà bien costaud pour mon niveau du moment, en faisant un peu de hors-piste vers le plateau du Moulon. Expérience toujours plaisante pour un grand amateur de Vert 3 (langage CO) comme moi...
Le retour au bercail s'effectue par le passage piéton de Corbeville, sous la RN 118, toujours gentiment recouvert de graffitis en tous genres.
Je doute que ce soit la bonne pose. Mais, vu l'heure, pas le temps de faire une pause.
Pas de doute, il est préférable de tourner.
Cette sortie dominicale s'achève donc, après près de 3h30' pour un peu plus de trente kilomètres et 370 m de D+. Trop tard pour la galette du JDM, je m'en passerai. Probablement déçu, la pile du capteur de foulée de mon Polar a rendu l'âme. Qu'elle aille en paix !
L'Castor Junior
Sortie tranquille à Saint Jean de Beauregard
Par L'Castor Junior - 13-01-2008 23:13:56 - 4 commentaires
Samedi dernier, en raison de mon don de plaquettes, j'avais dû me passer de l'habituelle première sortie longue du weekend.
Ce samedi matin en revanche, à une semaine du Raid 28, il était hors de question de ne pas profiter du temps finalement agréable pour faire tourner un peu les jambes.
Je pars donc à 8h30, étrennant par l'occasion le folies faites en ventes privées Planet Jogging : un maillot manches longues Windstopper N2S Gore et un collant thermique de la même marque. Il fait un brin frais au départ, mais le caractère coupe-vent du textile fait rapidement son office, et je me sens étonnamment bien en courant à mon train de sénateur avec cette unique couche sur le corps. Certes, il ne doit pas faire moins de 6°C, mais tout de même...
Je ne profite cependant que peu de temsp de ces sensations, manquant de me faire mordre par un chien mollement tenu en laisse par un couple qui semble presque me reprocher de courir à leur proximité. Il y a des baffes qui se perdent...
Après cet intermède divertissant quoiqu'assez violent pour le coeur, je reprends ma route habituelle sur la piste cyclable qui monte sur le plateau des Ulis.
La circulation assez dense sur le CD 35 m'oblige à une pause plus longue que prévue, mais on ne rigole pas avec sa sécurité et celle des autres. Je pense cependant toujours, lorsque je traverse cet axe fréquenté, à ce que doivent penser les automobilistes qui voient un gars en collant traverser la route en courant...
Petite pause devant les jardins familiaux pour tenter de profiter de la belle lumière qu'offre une fois de plus le soleil levant dans l'ambiance hivernale.
Las, l'astre du jour irradie déjà trop, et trop haut dans le ciel
Je ne me lasse pas, en revanche, de la vue de ces arbres nus
Arrivé sur la plaine de Villeziers, je tente de retranscrire la vision de ces vastes champs sis entre la ville moderne et le Château de Saint Jean de Beauregard.
Petite pensée pour Lolarun. Je dois cependant passer mon chemin
En reprenant mon rythme de croisière, je manque de me faire écraser par un automobiliste qui semble prendre un malin plaisir à ma frôler alors qu'il dispose de toute la voie pour respecter des distances confortables. Décidément, aujourd'hui, j'aurais pu distribueles baffes à tour de bras...
Je peux néanmoins aborder ce circuit, entièrement sur route, qui a, entre autres avantages, celui de mesurer précisément quatre kilomètres. Pratique pour s'étalonner !
Je garde tout de même l'appareil photo à la main, pour essayer de profiter de tout point de vue sympathique sous ces couleurs hivernales.
Hélas, peu de clichés parviennent, au final, à retranscrire cette ambiance agréable.
La rue du Château, presque brûlée par le soleil
Libérée de ses chaînes, la ville a surgi et crû comme un champignon
Un arbre, encore. Oui, je sais, c'est une manie...
A la fin de ce premier tour de piste, je pars en sens inverse, pour varier les plaisirs. Et c'est sur cette même rue du Château que je croise, fidèles habitués, Christian et Nicole, un couple d'amis tous deux vêtus, aujourd'hui, de leur coupe-vent du marathon de La Rochelle.
Christian, membre du Comité Directeur, en charge du contrôle, de l'Equipe TUROOM, organisatrice du Raid 28, est désespérément incorruptible. Impossible d'obtenir de lui le moindre renseignement, la moindre bribe d'information au sujet de la course qui va occuper une soixantaine d'équipes pendant dix-huit heures le weekend prochain, sur 80 km entre Eure et Loire, Yvelines et Essonne. Il faudra donc bel et bien patienter jusqu'au 14 pour connaître les lieux de départ et d'arrivée du Raid, et jusqu'au 19 pour obtenir la feuille de route et découvrir les surprises que ces fous furieux nous ont réservées.
Arrivés à l'aplomb des jardins familiaux, nous tombons sur mon père, venu lui aussi faire quelques tours. Cest donc à quatre que nous entamons ce qui sera, pour Christian et Nicole, comme pour moi, le dernier tour, mon père continuant quelque temps encore.
Je décide, pour rompre la monotonie des retours habituels (long par Gometz le Châtel ou court par Mondétour) de couper à travers les Ulis pour constater l'impact des différents chantiers de rénovation urbaine (nouvelle piscine, réhabilitation du centre-ville et construction de maisons individuelles et petits immeubles d'habitat collectif sur les dernières réserves foncières de la commune.
Le cimetière des chariots de bleu
Le Parc Urbain, au niveau de la nouvelle piscine
Au Parc Nord, derrière la résidence où j'ai vécu seize ans et où habitent toujours Kloug et Damodile, la vigne des Ulis
Au Parc Nord, toujours, l'île aux oiseaux
Visiblement blessé, un oiseau comme évadé de son île
Un joli parc incrusté dans la ville
Seule occasion d'observer tant de lumière au sol dans cette végétation si dense le reste de l'année
Redescendu dans la vallée de Chevreuse, à Bures, j'emprunte le chemin, parmi les plus courts, qui m'amène, au dessus de la voie du RER B, dans le vaste domaine de l'Université Paris XI, avant de remonter, pour un baroud d'honneur et un peu de dénivelé, sur le plateau du Moulon.
Au coeur de la Fac d'Orsay. On a connu pire environnement
Tous les arbres montent au ciel, chacun son style
Je redescends ensuite en reprenant le sentier de petite randonnée qui longe quelques ruches le long de la RN 118, avant de rentrer au bercail pour de bon après 2h38' de sortie tranquille, pour un peu plus de 23 km et 250 m de D+. Si les conditions se maintiennent jusqu'au weekend prochain, le Raid 28 pourrait être tout aussi clément que ces deux dernières années. Mais rien n'est moins sûr...
à+
L'Castor Junior
La dernière sortie longue de 2007 : au pays des castors et du Raid 28
Par L'Castor Junior - 02-01-2008 23:31:16 - 10 commentaires
Ce dimanche 30 décembre 2007, mon père et moi décidons, faits rare, de faire une infidélité au JDM afin d'arpenter en sortie un peu longue la vallée de la Bièvre, où mon père a le sentiment que le Raid 28 2008 pourrait nous faire passer, avec son arrivée "du côté" de Bures sur Yvette.
Nous voici donc partis, tous deux, peu avant 9h00, en direction du Plateau de Saclay, juste au dessus de la maison.
Le temps, quoique toujours frais, s'annonce clément, et j'espère bien pouvoir utiliser au mieux l'appareil photo que j'ai embarqué.
Mon père, qui paie probablement le prix de sa sortie déjà longue de la veille, peine dès les premières foulées. L'attendre me permet d'une part de me reposer, et d'autre part de prendre le temps de cadrer quelques photos.
Dès l'arrivée sur le plateau, après avoir passé le centre de recherche mondial de Danone (et, de facto, de Kraft Biscuits) et les bâtiments de Thalès et de Sup'Optic, le lever du soleil sur ce vaste plateau encore humide et aux couleurs automnales offre un spectacle saisissant.
L'Abbaye de Limon bercée par le soleil rasant
Une lande en hiver, à 20 km de Paris
La descente sur Vauhallan et la vallée de la Bièvre emprunte des portions du Castor Fou.
L'Castor Junior photographie l'Castor Senior sur les traces du Castor Fou...
Point d'amoureux qui se bécotent...
... sur ces bancs pourtant parfaitement accessibles au public
Etrange, le bonhomme en gris et rouge n'a pas de reflet à gauche
Le souterrain qui permet de franchir la ligne C du RER à Bièvres est encore légèrement verglacé, et je manque de peu de tâter du bitume d'un peu près. Un cycliste que nous rencontrons n'y a pas coupé lui, et a fini sa course dans le décor. Nous proposons de l'aider, mais il attend la voiture balai.
La lande semble bien loin soudain
N'est-ce pas un endroit rêvé pour une balise du Raid 28 ?
La traversée du Parc Ratel à Bièvres et, pour mon père comme pour moi, une expérience inédite. Je suis presque surpris qu'il puisse encore découvrir des chemins si proches de ses zones d'entraînement préférées depuis des années.
Au moins, dans ces conditions, nous n'aurons pas peur de nous promener dans le bois du même nom !
D'ailleurs, faute de loup, c'est une bande de coureurs que nous rencontrons dès la première côte, raide, de ce bois. A mon grand plaisir, je retrouve, au sein de ce groupe, JC, le pote de foutu, que j'avais côtoyé notamment lors de la Mauritanienne Race 200 en début d'année. Ce dernier ne manque pas de me rappeler gentiment que j'ai l'air plus fringant qu'à l'Origole trois semaines avant (la première course où j'avais été mis hors délais...). Après qu'il a salué mon père, nous les laissons repartir tranquillement vers Palaiseau, tandis que nous poursuivons vers le pays des castors.
Ca y est, nous rentrons dans le pays des Castors randonneurs
Des castors, encore des castors
Ce bus pourtant n'ira pas plus loin
Les castors prolifèrent même aux abords de la base de Villacoublay
Après le bois du loup pendu, une ambiance étrange règne dans celui de l'homme mort
Ah, enfin un arbre isolé clairement isolé !
Jouy en Josas, chargée d'histoire industrielle à deux pas de Versailles
Les deux-roues doivent s'amuser comme des petits fous ici
On ne trouve pas qu'HEC à Jouy : Léon Blum y est enterré
Ces décors m'évoquent toujours le voyage...
Et si, derrière cette grille aux allures de Prison Break, se cachait une balise ?
Arrivés à la gare de Jouy, nous remontons vers les Loges en Josas, mais décidons pour une fois de contourner le Golf de Saint Marc par l'ouest.
Ce chemin nous amène finalement tout droit, en partie à cause d'une erreur d'inattention de ma part (j'ai laissé, sur ma gauche, une sente-raccourci avant le centre de cardiologie infantile), vers le début du parcours du Raid 28 2006 qui nous avait tant réussi en nous offrant une troisième place sur un plateau.
Je reconnais notamment la butée de terre que, dans ma mémoire sélective et défaillante, j'imaginais bien plus loin dans l'épreuve.
Le terrain devient ici assez boueux, mais je ne regrette pas mon erreur de tracé et le petit kilomètre supplémentaire qu'elle nous impose.
Toujours ces images de lande en hiver
Même heure, même place, et ambiance pourtant bien différente
A le voir en été, on oublie souvent que le colza est vert le plus clair de l'année...
Autre ambiance : le CEA à Saclay
Mieux vaut rspecter la signalisation sur la N118...
Le retour au bercail s'effectue sur une allure soutenue pour le diesel que je suis, à plus de 11 km/h, tiré par un Castor Senior lui-même piqué au vif par un avion qui nous double sur la piste cyclable devant la station Total.
Je parviens néanmoins à boucler les trente et quelque kilomètres quelques minutes avant mon père, en un peu plus de 3h25'.
2007 se termine sous les meilleurs auspices !
à+
L'Castor Junior
Footing du nouvel an au Parc Montsouris
Par L'Castor Junior - 01-01-2008 22:56:16 - 4 commentaires
1er janvier 2008 : une nouvelle année commence, avec son lot de bonnes résolutions toutes plus difficiles à tenir les unes que les autres...
A défaut d'en prendre, je me suis tout de même juré de publier enfin un nouveau billet sur mon blog désespérément vide depuis de trop nombreux mois. L'objectif ultime serait d'arriver à tenir le rythme au moins jusqu'à mon départ pour l'Annapurna Mandala Trail mi-avril. C'est pas gagné... Mais ce premier billet me permet au moins de marquer également un autre cap : ça fait maintenant 1100 jours que j'ai accompli mon premier jogging. Ca se fête, non ?
Après un réveillon bien arrosé chez Olivier91 avec toute la clique du TGVV, je décide, comme en 2007, de marquer l'entrée dans la nouvelle année par un petit footing.
Comme beaucoup de Parisiens, ce sera, cette année, quelques foulées dans le joli Parc Montsouris.
Problème : je ne suis pas parisien. Reste donc à rallier la capitale au départ d'Orsay. Heureusement, la RATP offre, comme chaque année, la gratuité des transports en commun jusqu'au 1er janvier midi. Le retour, au moins, sera reposant
Le réveil à 8h30 est un peu difficile après un coucher à 5h00, mais là où il y a la volonté, il y a un chemin. A 9h00, je suis donc prêt, avec mon père, à partir le long de la ligne B du RER jusqu'à la gare TGV de Massy, d'où démarre la Coulée Verte du Sud Parisien, qui rallie Paris le long du tracé des lignes du TGV Atlantique.
Le ciel est gris comme doivent l'être nombre de fêtards. Les quelques personnes croisées sur le chemin sont en tout cas beaucoup plus ouvertes, dans leur globalité que celles que l'on rencontre habituellement sur ces parcours. Les "Bonjour, bonne année !" fusent entre des gens qui ont pour principal point commun d'avoir quitté leur lit assez tôt en ce lendemain de fête.
Mon père impulse un rythme finalement assez soutenu à mes yeux, mais je paie sans doute ma nuit bien courte et les nombreux kilos supplémentaires accumulés depuis trois mois. Jusqu'à la première pause pipi au bout de 10 km, nous ne varions pas d'un bon 10/11 km/h.
L'endroit choisi pour cette petite pause est étonnament bucolique, entre la voie du TGV et une cité HLM...
Les cotillons papillons de Châtenay-Malabry...
A Sceaux, on peut rentrer directement en comunication avec le ciel...
A Bagneux, face au vaste cimetière, on peut prendre le train pour le Bon Dieu (merci Jacques...).
A voir l'état de ces colonnes carrées, on comprend que Buren en réclame la destruction...
Petit plan de situation au moment de quitter la coulée verte
Rue Vercingétorix, on rentre enfin en 2008
Place de Catalogne : terminus, tout le monde descend
Avenue du Maine : pas grand monde pour perturber la tour Montparnasse
Rue Froidevaux, ça sent le sapin pour cette voiture. Ca fait froid dans le dos...
L'Castor Senior rentre dans le Parc Montsouris, le RER nous attend à la sortie.
Le trafic RER à Cité Universitaire est perturbé, mais le dernier train à partir est le bon, pour nous. Arrivés au Guichet, les derniers hectomètres, à froid, sont difficiles, mais nous permettent d'approcher les 25 km au total pour cette sortie digestive.
L'année commence du bon pied. Est-ce bon signe ?